Vous n’avez sans doute pas échappé aux messages de santé publique faisant la promotion de l’activité physique : les 10 000 pas par jour, pratiquer une activité physique régulière, c’est le fameux « manger-bouger ». Il est connu et reconnu que l’activité physique a de nombreuses vertus sur la santé, que ce soit pour lutter contre la sédentarité, le surpoids, les maladies cardio-vasculaires (renvoi lien hypertexte), ou pour booster les défenses immunitaires, et même pour le moral !
Même si le sport est bénéfique pour la santé ; le pratiquer peut devenir une addiction comportementale. Une dépendance s’installe alors : la bigorexie.
Elle se traduit par :
En cas de non-pratique de sport, une sensation de manque survient:
On peut donc parler d’addiction au sport dès lors que cette pratique se fait au détriment des relations sociales, professionnelles ou familiales.
L’accro au sport, ne parvient pas à réduire sa fréquence et sa durée d’entraînement, ne maîtrise plus son rythme de vie qui est entièrement axé autour de sa pratique sportive.
La bigorexie concerne tous les sports mais certaines pratiques sont plus à risque, telles que :
Ces sports sont particulièrement liés au dépassement de soi et de ses performances, mais également à l’image. Une recherche de sensations fortes peut également entraîner une dérive vers une pratique addictive.
La pratique du sport permet la libération d’endorphines, des molécules procurant un état de bien-être, permettant de réduire le stress et d’accroître la sensation de bonheur. C’est parfois cette sensation de bien-être qui est recherchée par une pratique excessive.
Les sentiments de vide affectif et d’isolement sont parfois des sources de motivation pour la pratique d’un sport.
Comme pour toute addiction, la prise de conscience est importante ! Une thérapie et un sevrage progressif peuvent être nécessaires. Pour cela, des professionnels de santé tels que les médecins addictologues ou psychologues sont à votre écoute pour vous aider à mieux comprendre votre addiction et y remédier.
Le but ne sera pas d’arrêter totalement l’activité mais d’apprendre à retrouver du plaisir et à restaurer la liberté de choix dans la pratique.
Certains centres d’addictologie sont spécialisés dans l’addiction au sport, n’hésitez pas à vous renseigner dans votre région si vous pensez être concerné(e).