Le sommeil est par définition la suspension des activités conscientes. Lorsque nous sommes endormis, nous sommes totalement coupés des stimuli extérieurs. Cela correspond à un tiers de notre vie et en moyenne, la durée du sommeil en France est de 7h30. Cette durée diffère cependant en fonction de l’âge.
Chez l’homme, le sommeil se décompose en trois phases. D’abord, il y a le sommeil lent léger, ensuite le sommeil lent profond et enfin le sommeil paradoxal. Durant la première phase, nous nous détendons, musculairement et mentalement. C’est un sommeil de transition, comme la sieste par exemple. De son côté, le sommeil lent profond est le plus réparateur sur le plan physique. Il permet la croissance, aide l’organisme à se défendre contre les infections et favorise la mémoire. Le sommeil paradoxal est, quant à lui, caractérisé par une atonie complète au niveau musculaire et par un cerveau actif. Il favorise la mémoire, répare le stress et est associé aux rêves.
Le manque de sommeil à court terme ou chronique peut entraîner certains problèmes de santé, notamment des risques cardiovasculaires, une prise de poids ou des accidents. Ainsi, il y a des pratiques habituelles à respecter qui favorisent un sommeil plus reposant et restaurateur :
Au cours de la formation, Maxime Elbaz, ingénieur en biosciences au Centre du sommeil et de la vigilance, a exposé les applications ou objets connectés qui permettent aujourd’hui d’évaluer la qualité de son sommeil. Ces montres, bandeaux, ou encore bagues apparaissent comme de véritables alternatives pour détecter les pathologies du sommeil qui sont souvent sous-diagnostiquées.